L’Empire Ottoman a dominé le monde arabe plus d’une moitié de millénaire[1]. La large autonomie accordée par les états de son aire d’influence a fait que son acceptation explique cette période prolongée. D’après certains analystes, le déclin de l’Empire peut être trouvé dans l’administration défectueuse de sa dernière période, c’est – à –dire le fait qu’elle n’a pas essayé de faire face aux nouvelles méthodes de stratégie et de technique militaire.
En outre, au lieu de s’axer sur la promotion des liens qui augmentent le niveau économique de ses citoyens, il a cherché de de s’agrandir sur l’Occident. Les campagnes soutenues avec de grands efforts autant du point de bue économique tout comme force militaire, peuvent être expliquées dans la déchéance de cet empire jadis tricontinental.
Du point de vue géostratégique, sa zone d’influence intéressait à la fois l’Empire Tsariste tout comme les forces occidentales telles la Grande Bretagne et la France. A l’opinion de Paul Schimtz Caire, l’écroulement de l’orient islamique a commencé le 12 novembre 1914, un mois après la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre contre les Ottomans. Depuis la fin des croisades jusqu’au début de la première guerre mondiale, la paix de l’Orient n’a pas été troublée par les attaques de l’Europe[2].
La tragédie de la déchéance du monde islamique, dans sa dernière phase avec l’appel du sultan à la guerre sainte n’a plus été obéie. La non concordance entre le Constantinople et les autres centres de l’empire a fini avec l’écroulement de l’Empire Ottoman – la dernière grande théocratie islamique et l’apparition au bout des guerres, des états indépendants, mais au prix des victimes.
Les intérêts français, anglais, italiens, allemands dans cette zone, le pétrole qui depuis le XX-ième siècle est devenu indispensable ont été des facteurs qui ont conduit aux dissensions et conflits, pas mal d’eux encore ouverts, même de nos jours.
La Turquie, par des campagnes de conquête dans l’Europe Centrale s’est affaiblie constamment. Apparemment, elles apportaient des succès brillants, mais caduques du point de vue politique. Lorsque à l’Est l’empire portait des campagnes de conquête soutenues par les armées musulmanes[3], à l’autre bout du monde islamique – Maroc- les premières tentatives de pénétration économique, politique des puissances européennes faisaient leur apparition. Malgré le fait que l’ampleur de ces tentatives était éphémère, elles étaient quand même les premiers signes à l’adresse du monde islamique. Encadrée dans cette catégorie serait l’attaque de l’armée espagnole (1510) qui a conquis la Tripolitaine. 1535 les attaques entreprises par Carol le Quint contre le Tunis et la campagne contre l’Alger. Ceux qui se sont installés les premiers sur le territoire musulman ont été les Portugais – non pour une longue période de temps par des causes internes- sur la cote de sud du Détroit Gibraltar.
En 1662, l’Angleterre prenait le Tanger, les Espagnols, au bout des efforts soutenus, au début du XVII-ième siècle ont réussi à prendre la zone du Maroc et la succession des Portugals en Ceuta.
Les Français, au long de la cote nord-africaine, sont entrés par la création et la consolidation des liens commerciaux. Les Dei d’Alger, à l’échange des sommes d’argent, a accordé à une société française importante des concessions qui plus tard allaient devenir la base de la future colonie française de l’Algérie. Les Français ont agrandi ensuite leur influence jusqu’en Egypte et Syrie.
L’écroulement de l’Orient arabe a été produit par les commerçants
La première tentative de conquête politique de cet espace est attribuée à Napoléon avec sa Campagne d’Egypte qui est la première incursion sur le territoire islamique où on renonce à la diffusion du christianisme (en comparaison avec les croisades) et on suivait les buts purement politiques. L’analyste de ces civilisations, Paul Schimitz Caire compare cette campagne avec les croisades et il remarque le fait que si pendant les croisades les deux cultures, celle occidentale et celle d’Est étaient composées de gens du même niveau de civilisation, pendant la campagne napoléonienne, la civilisation occidentale était bien supérieure[4].
Ce qui était devenu décisif. Plus l’Orient n’a trouvé alors ses modèles dans la zone occidentale et il a essayé de les transposer dans leur zone. Avec la campagne de Napoléon en Egypte et avec la Victoire des Pyramides, commence la décomposition du monde arabe. Plus en 1830 les Français occupent l’Alger. La structure du monde arabe est affectée par cette occupation. En ce qui concerne l’Angleterre, elle essaie de mettre le pied dans la péninsule arabe au but de s’assurer le chemin vers les Indes, finalisé avec l’achèvement du canal de Suez[5].
Une année après l’occupation de la Tunisie, l’Angleterre a réussi à contrôler l’Egypte. Après la pénétration du canal de Suez, le tribut du pays envers l’Europe a augmenté. Le Kediv a été obligé de vendre à l’Angleterre son paquet d’actions de la Campagne du canal de Suez. On a institué une commission financière, qui, en outre, démarre une résistance par des raisons religieuses sous la direction d’Arabie Pacha et contre le Kedivului, tout cela s’est finalisé par un massacre.
Le prétexte est utilisé par les Anglais qui y interviennent, bombardent l’Alexandrie, occupent le pays et établissent leur route cers les Indes. L’Angleterre, tout comme la France, préfère de laisser à la direction, formellement, un dirigeant fidèle. Les choses se précipitaient constamment pour l’ancienne force représentée par l’Empire Ottoman, la guerre turque- italienne pour des annexes en Afrique, guerre déclenchée par les Italiens et fini avec la conquête de la Libbie. Bien qu’elle ait annexée le territoire, la Porte n’a pas reconnu l’occupation de l’Italie, en plus, elle a organisé une résistance ayant à sa tête Enver Pacha en Cirenaica. L’Italie a occupé le Dodecanez et elle a attaqué les Dardanelles au but de forcer les Turcs de reconnaitre ses occupations en Afrique. Lau cadre de la paix de Lausanne du 18 octobre 1912, les Ottomans accordaient à la Tripolitaine et à la Cyrénaïque de pleine autonomie, mais les droits souverains passaient à la couronne de l’Italie.
L’agonie du monde arabe a atteint le point le 5 et le 6 novembre quand l’Angleterre et la France ont déclaré de la guerre à l’Empire Ottoman. Cette déclaration a fait que les Turcs passent à coté des puissances centrales. Quand au niveau diplomatique on déclarait de la guerre et on contournait les tabere999, la Grande Bretagne débarquait dans les iles Bahrein, le 7 novembre, des troupes indiennes au but d’attaquer la Turquie du Golfe Persique tandis qu’en Egypte se finalisait le groupe de l’armée de la Palestine ayant en tête Allbeny qui avait comme but d’attaquer la Turquie par la partie de sud-ouest.
Peu à peu les Anglais conquièrent les zones. Le 11 mars 1917 ils conquièrent le Bagdad et le Jérusalem. Une année plus tard aussi la région Mosul et le Damas. En ce qui concerne la mentalité islamique et ce qu’elle représentait pour le monde musulman, il faut souligner aussi l’importance de la religion. Lais de l’analyse de ci –dessus il résulte que l’Angleterre en spécial a réussi grâce à la propagande à apporter sur des positions des états qui ne s’étaient plus lutés. On consigne pour la première fois une lutte entre les Musulmans et les Chrétiens et, d’autre part, les Musulmans.
Pour les attirer de sa part, la Grande Bretagne a promis aux Arabes[6] la sortie de sous le contrôle de l’Empire Ottoman et la consolidation d’une Arabie Indépendante. Mais les promesses se sont avérées formelles. En outre, la France conclut avec l’Angleterre en mai 1916 l’accord Sykes- Picot où elles établissaient leurs zones d’influence et d’intérêt. L’accord est resté secret jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Cet accord répondait aux buts impérialistes des deux pays européens comme l’avaient d’ailleurs souhaité avant la guerre. Les intentions de France étaient de s’imposer du point de vue politique et économique en Syrie, de manière officielle sous forme de protectorat et l’Angleterre voulait consolider et écourter en même temps sa route vers les Indes, pare la terre, sans négliger quand même no les plaines pétrolifères du nord de la Mésopotamie.
L’accord Sykes- Picot, décisif pour la reconstruction du monde arabe de manière concomitante avec la sortie de l’Empire Ottoman, prévoyait : « L’Angleterre et la France sont disposés de reconnaitre et de défendre une fédération indépendante d’états sous la souveraineté d’un dirigeant arabe, dans lez zones A et B de carte annexée. La France aura la zone A et l’Angleterre la zone B, des privilèges sur toutes les entreprises et les impôts locaux. Seulement la France dans la zone A et seulement l’Angleterre dans la zone B auront le droit exclusif d’établir de fonctionnaires et des conseillers étrangers sur la demande de l’état ou de la fédération d’états arabes. La France a dans la zone bleue et l’Angleterre dans la zone rouge l’autorisation que, en accord avec l’état ou la fédération d’états arabes, d’établir une administration directe ou un contrôle, comme ils le considèrent adéquat. Dans la zone marronne sera instituée une administration internationale sur la forme de laquelle on décidera en accord avec les autres alliés et avec le représentant du Shérif de Mecque. A l’accord il y avait annexée une carte où apparaissaient les différentes zones et sphères d’influence.
Cet accord était positif seulement pour l’Angleterre et la France. Ceux visés directement étaient les Turcs parce qu’ils voyaient que par la diplomatie la propagande a tourné les Arabes contre eux, en réussissant en même temps de menacer aussi l’empire. De l’autre coté, l’Italie, l’Allemagne n’étaient pas indifférentes à la croissance de l’influence anglo-française en Orient. Les promesses faites au Shérif et ce que prévoyait l’accord Sykes – Picot ne pouvaient pas être soutenues longtemps, les contradictions étant évidentes. Après avoir été connu, l’accord secret, l’Angleterre a cherché de se faire soustraire aux contradictions, en niant l’obligation des promesses faites au Shérif. Bien qu’à coté de la partie arabe aient été apporté des preuves nettes relativement à l’exactitude de l’accord et la validité des promesses faites par les Anglais, ceux-ci ont tenté de créer des controverses liées de la validité de l’accord et de cette manière d’essayer d’effacer cet accord.
De nos recherches, jusqu’en 1940, Londres a refusé la publication de l’échange de lettres entre le grand commissaire en Egypte comme délégué autorisé anglais et le Shérif Hussein qui, s’il l’avait fait, la controverse aurait été clarifiée. La zone marronne présentée en accord, de notre analyse fait référence à la Palestine de nos jours. Le but anglais était que par la formulation de l’avenir de la Palestine, comme elle était présentée dans l’accord Sykes-Picot, d’écarter les prétentions que la France manifestait dans sa zone d’influence en Syrie. Les Anglais, en propre intérêt, ont soutenu l’idée d’un foyer national juif sous protectorat anglais. Le but des Anglais était, outre cette position, d’exploiter la politique dans les moments critiques des traités de paix, la force de l’internationale juive. Un acte intelligent de la diplomatie anglaise.
Le 2 novembre 1917 le secrétaire d’état du ministère d’externes, Balfour écrivait au lord Rotshild à Londres, une lettre nommée dès lors « la déclaration Balfour » qui a joué un rôle important dans l’établissement du nouvel ordre en Palestine. La déclaration Balfour était : « Au nom du gouvernement de la sa Majesté, j’ai l’honneur de vous transmettre le message suivant de sympathie pare rapport aux manifestations sionistes, qui a été soumis au Cabinet et approuvé : le Gouvernement des sa Majesté regarde avec bien volonté la constitution d’un foyer national pour les Juifs en Palestine et fera les plus grands efforts pour que ce but soit atteint, mais il ne faut que rien n’arrive qui puisse préjudicier les droits des citoyens et les droits religieux des communautés non- juives qui existent en Palestine ou les droits et la situation politique de tout autre pays. L’Angleterre a suivi ainsi aussi le remède de la propre situation, surtout depuis l’accord Sykes-Picot les Arabes ne les agréaient plus, ou la consolidation d’une communauté juive en Palestine, avec les Anglais comme protecteurs de la zone maintenaient les Anglais sur une position favorable. A la fin de la première guerre mondiale, après l’écroulement des armées turques, le monde arabe de l’Asie étaient mêlée dans un réseau de conventions et promesses contradictoires. Cette situation a continué aussi dans la période d’entre les deux guerres quand cette zone a été le théâtre des conflits militaires et diplomatiques où la France, l’Angleterre, juifs et arabes luttaient pour la réalisation des prétentions si des propres intentions. Un point fragile pour lequel cet état s’est prolongé peut être considérée la crise dynastique et les malentendus entre les Arabes. En plus, ce qui a été établit aux Traités de Paix de Paris ont mené à des révoltes, renversements et conflits, les uns qui continuent même aujourd’hui.
Après l’éloignement du sultan et le groupement avec Kemal Pacha en Anatolie, le Califat a été aboli, son autorité avait dépassé les frontières turques. Par la décision de l’annulation de celui-ci, a été tracée une ligne de séparation entre les Turcs et les problèmes arabes et islamiques.
Non seulement la Turquie a été mécontente des Traités de paix de Paris, un autre pays mécontent a été la Syrie. En février 1919, Feisal va à Paris devant la conférence et expose entre les autres les promesses de l’Angleterre. Tout comme au conseil formé antérieurement, les Anglais ne font nulle démarche. Revenu à Damas, il se rend compte d’avoir été dupé. Feisal ne cède pourtant à son rêve de réaliser une Syrie indépendante. Le congres syrien se réunit à Damas en juin 1919 et on décide d’accorde du crédit à Feisal. On lance une campagne contre la France à laquelle l’Angleterre contribue aussi en secret. A la fin des luttes acharnées, le congres syrien proclame le 8 mars l’indépendance de la Syrie en offrant à Feisal la couronne du nouvel état. Les choses se précipitent le 25 avril quand à San Remo on décide qu’en concordance avec l’accord Sykes-Picot, la France reçoit le mandat de la Syrie entière. On somme la Syrie d’accepter le mandat français, ce que les officialités de l’état refusent. Il suit le conflit de Khan Maithalun où l’armée française supérieure s’impose. En juillet le Damas tombe. La France consolide peu à peu sa puissance sur la Syrie. En plus, elle est confirmée par les traités de Sèvres et Lausanne.
[1] Parmi les historiens européens qui ont traité ce thème comprennent: Bernard Lewis, The Emergence of Modern University en Turquie Oxford, Londres 1968, Harry Howard, la partition de la Turquie – Une histoire diplomatique de 1913 à 1923, New York, 1966. Des historiens turcs sont: Serif Mardin, Atatürk avez Cumhuriyet dönemi Türkiyesi, YE Turkiye Ticaret Odalari, Ankara, 1981 (Atatürk et la Turquie au cours des républicains), Salah R. Sonyel, Türk ve Dis Politika Kurtulus Savas, YE Turk Tarih Kurumu, Ankara, 1986 (la guerre d’indépendance turque et la politique étrangère) et Millet Buyuk Meclisinin Kadar Açılışından Antlaşmasına Lozan, TTK, Ankara, 1986 (Grande Assemblée nationale d’ouvrir le traité de Lausanne) Avcioglu Dogan, Milli Kurtulus Tarihi, CILT 1, YE Matbaasi Istanbul, Istanbul, 1974. (L’histoire de la libération nationale)
[2] Paul Schimtz-Cairo, Arabe de reconstruction, L’écriture roumaine Maison, Craiova, p. 4
[3] Ibidem, p.5
[4] Ibidem p. 7
[5] Yakin tarihimiz,Milliyet`in Tarihi ve Kultur eki (L’histoire récente, la nationalité d `attachement historique et culturel), pas de données, p. 32
[6] Ibidem p.15